Stéphane Rodrigues

Comme dans un roman de Jules Verne

Mannequin, photographe, comédien, danseur, influenceur, entrepreneur… on ne présente plus Stéphane Rodrigues. Originaire du Luxembourg, il a voyagé partout à travers le monde et il a séjourné plusieurs années à Los Angeles. En 2020, Stéphane est revenu s’installer au Grand-Duché, avec son épouse Jade Leboeuf. Depuis, le couple s’est lancé dans plusieurs projets, parmi lesquels le food-truck Hyde et plus récemment la street trattoria Emilona. Tout en cultivant une présence forte sur les réseaux sociaux et le monde de l’image. Quand nous l’avons interrogé au sujet de sa favourite place au Luxembourg, Stéphane nous a répondu sans hésiter le Chiggeri. Il nous explique les raisons de son choix.

« Cet endroit, c’est véritablement notre quartier général dans la capitale, pour Jade et moi. C’est un cadre unique, une atmosphère, une table et aussi une histoire d’amitié avec les gérants, Sandra Totaro et João Ramos, qui ont repris le restaurant en 2017. João et moi, on se connaissait quand on était plus jeunes. On s’était un peu perdus de vue quand je suis parti à l’étranger et on s’est rapprochés de nouveau après notre mariage civil, dont on a fait la célébration ici. »

Le décor, les souvenirs et la table

« Ce qui me plaît dans cet endroit ? Le décor, bien sûr, unique et fabuleux. Et vu que ce sont des jeunes qui ont repris l’établissement, ils ont apporté cette touche de fraîcheur dans un cadre qui a déjà son âge. Car le Chiggeri, il ne faut pas l’oublier, c’est un lieu historique ! C’était un endroit de référence où l’on venait faire la fête ! Aujourd’hui, il a endossé un air presque gastronomique, mais les murs ont encore la mémoire de cette époque festive. Au Chiggeri, on est tout le temps dans des atmosphères différentes, d’une pièce à l’autre et d’un étage à l’autre. C’est un peu la caverne aux mille trésors, l’œil est attiré à tous moments par plein d’éléments du sol au plafond. On se croirait dans l’univers de Jules Verne. Dans cette déco spéciale, ce mélange iconoclaste d’objets, de couleurs et de matières, il y a comme une invitation au voyage, on fait « le tour du monde en 80 jours » par l’imaginaire. J’adore ce côté inattendu et poétique des éléments ! Alors que la tendance est au minimalisme et à l’épure, ici on est complètement à l’opposé, dans une sorte de bric-à-brac orchestré, et ça fonctionne ! C’est magique de différentes façons, en journée ou le soir, surtout à l’occasion des « dîners dans le noir ». Au dernier étage, il y a une table pour deux qu’on adore, Jade et moi, une sorte de petite alcôve avec vue plongeante sur la vallée : on ne peut pas faire mieux comme endroit romantique ! Enfin, ce qui me plaît aussi, c’est la carte, on peut aussi bien manger un bon Burger qu’un plat plus élaboré, un mi-cuit de thon, un tataki, ou de la food fusion, il y en a pour tous les goûts. »