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Wunnen Luxembourg
Publié le dimanche 20 février 2011

L’arche de Clementine

Bienvenue chez nous - L’arche de Clementine
Bienvenue chez nous - L’arche de Clementine
Bienvenue chez nous - L’arche de Clementine
Bienvenue chez nous - L’arche de Clementine
Bienvenue chez nous - L’arche de Clementine
Bienvenue chez nous - L’arche de Clementine
Bienvenue chez nous - L’arche de Clementine
Bienvenue chez nous - L’arche de Clementine
Bienvenue chez nous - L’arche de Clementine
Bienvenue chez nous - L’arche de Clementine
Bienvenue chez nous - L’arche de Clementine
Bienvenue chez nous - L’arche de Clementine
Bienvenue chez nous - L’arche de Clementine
Bienvenue chez nous - L’arche de Clementine

La demeure regorge de petits coins. De refuges, de niches, de cocons protecteurs. Il faut que chaque élément soit chargé de sens, et il faut aussi que la somme des composants donne un ensemble harmonieux.

Pour ce qui est des meubles et des objets, Clementine les préfère usés, « sauvés » ou récupérés de multiples façons, en provenance notamment de brocantes ou d'échanges avec des particuliers. Il lui arrive même de les dénicher dans la rue, en passant. Mais toujours la même règle d'or : s'enquérir auprès du vendeur ou de l'ancien propriétaire, au sujet de l'origine, du vécu, de l'histoire. C'est ainsi que chaque objet peut devenir vecteur d'imaginaire et d'émotion. Il en va de même pour la maison. Clementine évoque sa chambre. « Un couple a dormi ici pendant une quarantaine d'années, goûtant le bonheur tranquille de toute une vie. Quand le mari est décédé, la femme, qui rentrait en maison de retraite, tenait à ce que le nouveau propriétaire prenne soin de ce qu'il y avait là. De ces meubles, de ce lit … Il me plaît de penser que je dors bien également parce que je connais ce passé, cette émotion qui imprègne les murs. »

Une vieille ferme dans un petit village de l'Oesling … un peu comme une arche au milieu de l'océan. Clementine confirme : « C'est vrai, je me sens bien dans ma maison protectrice et ouverte à la lumière. Ici, pas d'Internet. Pas de télévision. Je n'aime pas vivre en état de passivité. J'aime faire des choses, m'occuper, aller de l'avant quand je suis à la maison. »

Pas question cependant de se cloîtrer dans une sorte de forteresse.

La maison prend vie également quand Clementine reçoit de la visite, ce qui arrive fréquemment. Elle est en effet issue d'une famille nombreuse, comportant onze frères et sœurs. Aujourd'hui, Clementine adore accueillir ses proches et passer des moments heureux avec eux. « Ils sont toujours curieux de venir, rien n'est jamais pareil, car la maison évolue et change au gré du temps et de mes inspirations. » Rendez-vous dans quelques années, alors, pour un nouveau reportage…

Photos : P. Lobo

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