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Published on wednesday april 24th 2013

Exposition Fondarch

La ville réfléchie dans l’oeil de la caméra

Dans le cadre du Mois Européen de la Photographie 2013, la Fondation de l'Architecture et de l'Ingénierie et Café-Crème a.s.b.l présentent l'exposition « distURBANces- Urban Utopia &Dystopia » du 26 avril au 8 juin.

L'exposition rassemble les regards de six photographes sur les mutations de l'espace urbain et ses représentations. Comment la photographie contemporaine représente-t-elle l'accélération du temps par rapport à l'espace? Quel est l'impact des changements sur les populations et leur habitat réel? Comment ces changements se traduisent-ils dans les rapports humains à la nature et la ville? Quelles utopies ou dystopies les artistes génèrent-ils dans leurs photographies et vidéos? Le choix des artistes et des œuvres est délibérément orienté vers l'essence du lieu même qui est la Fondation de l'architecture et de l'ingénierie.

Dans la série « Paradise Now », le photographe allemand Peter Bialobrzeski montre l'artificialité de la nature dans la méga-cité en créant des images réelles qui tournent au surréel.

Dans sa série intitulée « Ahmedabad - Aucune vie la nuit dernière », Frédéric Delangle, photographe français, propose des images réalisées avec entre cinq à dix minutes de pose photographique, qui mettent à nu ce qu'il appelle le «squelette» d'Ahmedabad, la quatrième plus grande ville de l'Inde.

L'artiste espagnol Dionisio Gonzalez s'intéresse aussi aux mégapoles. En s'inspirant des photographies documentaires qu'il a prises dans les favelas de Rio de Janeiro, de São Paulo ou de Busan, il invente de nouveaux mondes. Au lieu des représentations souvent dramatiques de ces milieux défavorisés que sont les favelas, où des millions de personnes habitent en promiscuité, il présente des stratégies alternatives de survie.

L'Autrichien Daniel Leidenfrost articule une autre façon de parler de fictions et de modélisation de la ville. En utilisant sa mémoire des lieux et des situations qui semblent étrangement familiers aux spectateurs, il imagine un dispositif d'exposition qui comprend des dessins, des photos et une installation d'une maquette dans un espace cubique.

Dans un esprit plus poético-conceptuel et en introduisant des mots écrits en néon, subtilement intégrés dans les images, la photographe française Virginie Maillard crée des associations entre la désignation et la présentation des lieux. Dans cet espace métaphorique, le spectateur doit choisir entre les éléments, ou, pour le dire avec Foucault, entre la chose ou le mot.

Le récit fictionnel sur fond d'urbanité prend différentes formes plastiques dans les photographies et les vidéos de l'artiste allemand Niklas Goldbach. A partir de photos réelles prises dans des lieux existants comme des sites touristiques espagnols (ici Benidorm), il recompose des édifices inaccessibles, sorte de Babel d'aujourd'hui.

Extrait du texte de présentation de Paul di Felice – www.fondarch.lu

Exposition du 26 avril au 8 juin – Fondation de l'architecture et de l'ingénierie

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